Shutokō Battle 2: Drift King Keiichi Tsuchiya & Masaaki Bandoh 首都高バトル2 ドリフトキング 土屋圭市&坂東正明

Shutokō Battle 2: Drift King Keiichi Tsuchiya & Masaaki Bandoh 首都高バトル2 ドリフトキング 土屋圭市&坂東正明

Développeur: Genki
Editeur: Bullet Proof Software
Date de sortie:24/02/1995
Plateforme: Super Famicom
Pays: Japon
Capture: Retroarch / Core Bsnes accuracy 

Moins d'un an après la sortie du premier épisode, Genki remet le couvert avec une suite directe. Peu, voire aucune modification technique, on retrouve le même moteur de jeu, le même gameplay et le même principe. Le développeur a travailler à étoffer le contenu de son jeu tout en gardant la base solide établie par son prédécesseur. Cet épisode peut paraitre opportuniste, et il l'est surement, mais cela reste une expérience agréable et qui assoit la série sur des bases intéressantes. Avant de faire le point sur les ajouts de cette épisode, je dois confirmer les bonnes impressions que m'avait procuré le premier sur la conduite. Identique du point de vue gameplay, j'ai pu passer quelques heures supplémentaires à m’aguerrir sur le pilotage, et je suis assez impressionné par la qualité de ce dernier. Oscillant finement entre l'arcade et la simulation, le contrôle des GT est agréable et demande maitrise et doigté afin de réussir les meilleurs temps. Je ne suis pas persuadé que beaucoup de jeux de courses 16 bits proposent une conduite aussi intéressantes. Cela reste le point fort de ces deux premiers épisodes avec bien sur l'ambiance Street Racing.

Première amélioration visible dés le début, le nombre de mode de jeu a bien progressé. Le mode scenario est toujours présent et constitue la partie principale, un mode VS dédié permet de se mesurer à un ami, un mode free permet de tester les circuits pour s'entrainer et enfin nouveauté bienvenue un mode drift! Au vu de la thématique du jeu, cela semblait indispensable. Le principe est simple pendant un run sur circuit, il faut réussir a passer en drift sur des points lumineux au sol afin d'engranger un max de point.

Il faut passer sur le rond lumineux en Drift

Keiichi Tsuchiya juge le run

Parlons plus en détail du mode scénario. On a maintenant le choix du véhicule dès le début parmi quatre GT japonaises (les mêmes que le 1) puis on accède au choix des circuits qui est totalement ouvert. Le jeu propose 9 courses différentes, avec à chaque fois un rival a battre, et qui permet de débloquer à chaque fois la même course mais contre Keiichi Tsuchiya. Cela correspond à un mode facile puis difficile, puisqu'il est nécessaire d'avoir une voiture bien tuné pour espérer vaincre le Drift King. Après avoir terminé toutes les courses deux fois, il faut affronter Tsuchiya une dernière fois pour terminer le mode scénario. On peut cette fois-ci encore modifier son véhicule contrairement au premier, et éviter donc de se retrouver coincé en fin de jeu.

La partie tuning a aussi été bien étoffé, avec encore plus de choix de modification. Chaque section est maintenant présentée avec une illustration, et pour chacune des modifications un tableau permet de comprendre les avantages ou inconvénients. Malgré cet aspect simplificateur, les éléments mécaniques sont réalistes et détaillés et cela m'a honnêtement mis en difficulté pour bien comprendre ce que je faisais. Un exemple de ce réalisme, il faut savoir que pendant de nombreuses années les voitures de série japonaise était bridé à 180 km/h. C'est aussi le cas dans le jeu, il faut acheter un CD-Rom de modification pour pouvoir débloquer cette limite. Pas simple quand tout est expliqué en japonais! Mais c'est vraiment un gros point fort du jeu, et de la série par la suite qui permettra des modifications très pointues.

Abordons le cas des rivaux, qui donnait un charme "anime" au mode scénario du 1er épisode. Cette fois, beaucoup moins de soin a été apporté à cette partie et c'est bien dommage. On retrouve simplement des mini portraits et deux lignes de texte. Je trouve par ailleurs que les visages digitalisés sont de qualité inférieur. C'est bien dommage.

Continuons avec les déceptions, le jeu garde les 4 même GT que dans le précédent jeu. Dommage de ne pas avoir un peu étoffé la liste et apporter du sang neuf . Le son des moteurs est particulièrement bien travaillé, et on peut entendre par exemple le souffle du turbo sur la skyline, en tout cas il y a une véritable fidélité sur ce point.

On retrouve donc:
- la Toyota Supra Mark 4

- la Nissan Silvia S14

- la Nissan Skyline R32 GTR

- la Mazda RX7 FD3S

Une suite appréciable donc et plutôt bien fournie en mode de jeu supplémentaire et circuit. La duologie originelle met la série sur de bon rail et présage déjà de ce qu'elle deviendra dans les années à venir. Pour son époque, ces deux jeux me semblent quand même sortir du lot, et sans être forcément dans le top du top des jeux de courses 16 bits, ils font partie du haut du panier. Ils sortent particulièrement du lot par leurs ambiances et par un gameplay très agréable.