Shutokō Battle '94 Keichii Tsuchiya Drift King / 首都高バトル'94 土屋圭市 ドリフトキング

Shutokō Battle '94 Keichii Tsuchiya Drift King 首都高バトル'94 土屋圭市 ドリフトキング

Développeur: Genki
Editeur: Bullet Proof Software
Date de sortie: 27/05/1994
Plateforme: Super Famicom
Pays: Japon
Capture d'écran: Retroarch / Core Bsnes accuracy

 

Le premier épisode de la série, sortie en 1994 sur Super Famicom. Il est exclusif au Japon, et n'a jamais connu de traduction, malheureusement, mais reste suffisamment abordable pour pouvoir y jouer même dans le mode scénario.
On retrouve en germe les bases de la série des Shutokou Battle, courses sur autoroute et Touge, duel avec des rivaux qu'il faut battre, un gameplay arcade mais avec des caractéristiques réalistes, du tuning, des GT japonaises, bref tout est déjà là.

 

Pour ce premier épisode, Genki et BPS se paye le luxe de faire intervenir Keichii Tsuchiya, légende du Drift au Japon ainsi que modèle et consultant pour le manga Initial D! Excusez du peu! Il intervient dans le mode scénario pour donner des conseils et comme ultime rival. Masaki Bandoh, manager d'une team de série GT japonaise a participé aussi en tant que consultant et intervient en tant que préparateur technique dans le mode scénario.

Masaki Bandoh

Keichii Tsuchiya

 

Le mode principal est le scénario qui est un enchainement de duel avec les différents protagonistes, il faut essentiellement battre le concurrent sur un des différents circuits. Au fur et à mesure des victoires et des défaites, on débloque des améliorations pour le véhicule et au bout d'un certain temps on peut même changer de GT. Il y a un total de 9 stages, on commence souvent par avoir 5 tours de chauffe avant de pouvoir passer au duel, en 5 tours aussi. Le mode scenario se termine en quelques heures, et il est possible aussi de profiter des autres modes de jeu, soit à 2 joueurs ou bien seul. Les 4 circuits principaux sont disponibles ainsi que les quatre GT, il est aussi possible une sauvegarde du véhicule du mode scénario. 

 

Le gameplay est plutôt typé arcade, on est sur console 16 bits, difficile d'avoir des modèles de simulation! Mais il n'en reste pas moins que des éléments réalistes rentrent en compte dans le maniement de la voiture. Le jeu est très accès sur le Drift, ce qui implique de devoir gérer à minima la glisse mais aussi les mouvements de masses par le freinage ou l'accelerateur. Le maniement des véhicules est plutôt lourd, mais cela me semble cohérent avec des GT de série. Il faut ainsi bien gérer le dosage pour éviter le sous virage (le véhicule ne tourne pas assez) ou le sur virage (l’arrière du véhicule décroche), et les sensations sont bien rendues. Les améliorations ont un réel impact sur le véhicule et se ressentent vraiment en jeu. Tout cela parait normal aujourd'hui mais pour un jeu de 94, c'est rare.

 

 

Techniquement très classique pour de la SNES, on retrouve comme pour beaucoup de jeu de course un circuit avec le mode 7 et des sprites pour les véhicules. La petite particularité repose sur l'écran scindé en deux et l'écran du haut qui permet d'avoir une sorte de caméra de course dynamique. Cela limite assez fortement l'écran de jeu et par la même occasion la vision. Cela reste tout à fait jouable, mais c'est dommage quand on compare à un Human Grand Prix sorti à la même période et qui propose des graphismes plus fin avec une technologie identique. Le moteur est surement le même que pour Final Stretch sorti quelques mois plus tôt par Genki, on le retrouvera ensuite pour le deuxième volet de la série. Les autres jeux de courses sur SNES de Genki n'utilise pas ce système de double écran. On notera quelques ralentissements sur le loopway quand le jeu affiche trois véhicules en même temps. Le mode 7 a aussi tendance a rendre les graphismes du circuit "baveux", ce qui n'arrange pas la visibilité déjà réduite par la taille de l'écran de jeu.

 

 

Les GT 

Quatre GT japonaises sont sélectionnables, sachant que dans le mode scénario on débute obligatoirement avec le modèle K. Pas de licence officielle, là aussi une marque de fabrique de la série, mais des véhicules très fidèles aux originaux et que l'on reconnait sans difficultés. Chaque GT est disponible en manuel ou automatique, sachant que les modèles manuels sont sensiblement plus puissants. 

 

 

- Type K: Nissan Silvia K, le modèle de départ et le moins puissant

- Type-X: Mazda RX-7, le plus maniable des trois modèle supérieur

- Type-S: Toyota Supra, l’intermédiaire

- Type R: La Skyline GTR R32: la plus puissante

 

  Les circuits

 

Quatre type de circuits différents sont proposés dans Shutokou Battle, permettant de couvrir les différentes "disciplines" du street racing.

Loopway, correspond à la course de nuit sur autoroute. Il s'agit d'une grande boucle qui dure plus de 2 minutes avec de la circulation. Les deux sens sont proposés. C'est le type de circuit que l'on retrouvera par la suite dans les itérations de la série qui se concentreront sur les course d'autoroutes.

 

Winding, c'est le circuit de Touge. Malheureusement, compte tenu des limitations techniques de la Snes, pas de dénivelés pour ce circuit. Ils ressemblent donc à une course classique.

Gymkhana est une course d'obstacle entre des plots. Le cricuit est utilisé une seule fois dans le scenario. Dommage de ne pas l'avoir plus utilisé.

Circuit, comme son nom l'indique correspond à un circuit de course classique. Le tracé correspond fidèlement au circuit réel de Nikko dans la préfecture de Tochigi. Il est célèbre pour ses compétitions de Drift, et pour avoir vu briller Tsuchiya Keichii, que l'on affronte sur ce tracé.

Test Course, un circuit d'entrainement accessible lors du mode scenario. Une sorte d'ovale très rapide et plutôt marrant.

 

Les Rivaux

 

6 Rivaux au total, avec pour terminer Tsuchiya Keichi en personne. La difficulté commence réellement a se corser à partir du deuxième challenge avec le conducteur de la type-S. Un conseil, il faut absolument sauvegarder le stage 9 sur un fichier séparé, en effet on ne peut plus revenir en arrière et il faut absolument gagner le duel avec Tsuchiya... et il est loin d'être facile à battre. On peut venir à bout des 9 stages en quelques heures, avant de pouvoir continuer à améliorer ses temps avec le mode training.  

 

Un premier épisode qui va lancer la série pour plus de 10 ans, et que je considère comme réussi. Techniquement moyen, mais plutôt intéressant en terme de gameplay, il propose un style de jeu et de conduite qui n'existait pas encore vraiment sur console au moment de sa sortie.

Prochaine étape, un an plus tard avec la suite directe sur Super Famicom.

 

Aide de jeu

 

Les menus du mode scénario sont simple mais une petite aide fera surement gagner du temps! 

1- conseils de pilotage par le "Drift King"
2- menu pour les modifications du véhicule par Masaki Bandoh
3- trois tableaux récapitulatifs, modifications du véhicule / tableau des duellistes / meilleur temps de chaque circuit
4- sauvegarde, 4 files disponibles
5- démarrer la course

Pour le menu des modifications
1- Engine: toutes les amélioratins moteurs, elles sont cumulables et augmentent la puissance moteur
2- Tire: Il faut choisir un modéle de pneu, modifie le comportement
3- Brake: améliorer les freins, il faut choisir un type
4- Suspension: différent préréglage à selectionner (street / gymkhana / circuit)
5- Transmission: Des préreglages  à choisir aussi (hyper low / low / High / Hyper High) le plus bas donnant une accélération importante mais une vitesse de pointe très réduite et donc l'inverse pur le plus haut.
6- Divers: On peut cumuler diverses modifications