Elemental Gimmick Gear E.G.G エレメンタルギミックギア [Dreamcast]
Sorti en mai 1999 au Japon et décembre de la même année aux USA, E.G.G. fait partie de la première fournée de jeu sortie sur Dreamcast et il s'agit aussi d'un des premiers RPG d'une console qui en manqua cruellement lors de sa carrière surtout comparé à son aînée. Développé par Birthday (on reviendra sur ce studio un peu plus tard), ce jeu se démarque à la fois par le classicisme total de son gameplay, mais aussi par une direction technique original et des décors en 2D dessiné à la main qui sont particulièrement accrocheur à l’œil.
Je veux d'ailleurs m'attarder sur l'ensemble direction artistique/graphismes. Les choix de Birthday sont fort, les décors sont dessinés à la main et utilisent une gamme de couleur plutôt original, dans le violet, l'orangé, qui saute littéralement aux yeux. Le décor est un personnage à part entière du jeu, à tel point que les vrais personnages semblent presque terne en comparaison, ils sont d'ailleurs très peu nombreux. La direction artistique fait beaucoup pour le charme et l'attrait que l'ont peut ressentir pour ce jeu, et distille une ambiance vraiment particulière. Il est difficile de réellement qualifier le jeu, une sorte de monde post-apo en passe de connaitre une nouvelle catastrophe. Le scénario est peu présent et se retrouve distillé par quelques flash-back ou autres interactions. Mais cela donne un coté un peu mélancolique très plaisant.
Le gameplay est extrêmement classique pour un action RPG. Un monde réduit, différents donjons à explorer, des pouvoirs qui se trouve au fur et à mesure de la progression et qui permettent de débloquer l'avancée. Comme dans un Zelda, chaque donjon permet d'obtenir un nouveau pouvoir à utiliser immédiatement pour résoudre les énigmes. Chaque nouveau donjon en plus complexifie les énigmes en cumulant l'utilisation des différents pouvoirs. Les amateurs seront en terrain connus et y trouveront surement du plaisir, pour l'originalité on repassera. On n'oubliera pas la possibilité d'améliorer les caractéristiques de son avatar, en découvrant des power-ups. Ils améliorent la puissance de frappe, les points de vie, et les points de magie.
Je suis beaucoup plus circonspect sur la partie "action" du titre. Les combats sont mous, la maniabilité du robot ayant beaucoup de latence, ils en deviennent désagréables et parfois très frustrants. Les combats de boss sont entièrement en 3D, histoire de faire comprendre qu'on est sur Dreamcast, mais en plus d'être moche, ils sont inintéressants au possible. Les stratégies sont limitées, c'est long et désagréable. Un gros raté de ce coté là.
Le jeu n'est pas particulièrement difficile, mais j'ai par contre trouvé le début plutôt compliqué. Le jeu étant avare en indication, il est facile de se retrouver bloqué sans vraiment savoir où aller, ou bien qu'il est nécessaire de changer de donjon. Ça lui donne un petit coté old school, mais j'ai perdu un peu trop de temps en tournant en rond, alors que le jeu se finit en une petite dizaine d'heure, pour trouver cela appréciable. Quand on a pris le rythme, il est agréable d'avancer dans les différents donjons.
Elemental Gimmick Gear n'est pas rester dans les mémoires et on comprend pourquoi. Il est vrai qu'il ne se démarque pas réellement de la concurrence de l'époque, surtout pour un jeu en 2D alors que l'on ne jurait déjà plus que par la 3D. Toutefois, il reste encore plaisant à parcourir surtout si l'on apprécie les action-RPG à l'ancienne et si l'ambiance graphique vous accroche.
L'intro du jeu est étonnante, elle mêle de la 3D avec des personnages dessinés à la main. Cela crée un décalage un peu perturbant mais qui finalement résume bien la particularité graphique du jeu.
Réception:
E.G.G a été plutôt bien accueilli par la presse internationale. Sans obtenir des critiques dithyrambiques, le jeu est considéré comme un bon A-RPG. Je vous propose les notes du magazine Dreamcast japonais qui le note 25/30. Consoles+ est un peu plus mitigé avec un 84% (plutôt moyen pour ce mag) et si le Panda apprécie les qualités techniques il regrette le manque d'originalité.
Test du Dreamcast Magazine du 4 juin 1999
Test du Consoles+ de juillet 99
BIRTHDAY
Le développeur est un studio originaire de Tokyo qui a commencé a officié sur la Famicom à partir de la fin des années 80. Il semblerait que le studio ne soit plus actif dans le domaine du jeux vidéo. Une de ses plus belle réussite restera la série des Kaijū Monogatari (貝獣物語) dont 3 opus sortiront sur Famicom et Super Famicom.
Quelques artworks du jeu pour finir, qui sont l’œuvre de Kan Takahama (高浜寛) une mangaka pour laquelle vous trouverez plus d'informations ici.
Le travail qu'elle a réalisé sur E.G.G est de grande qualité avec un style très particulier, on est presque plus proche de la BD européenne que du manga. Le coup de crayon donne un style à la fois grave et mélancolique, qui sied très bien à l'ambiance du titre.
Je veux d'ailleurs m'attarder sur l'ensemble direction artistique/graphismes. Les choix de Birthday sont fort, les décors sont dessinés à la main et utilisent une gamme de couleur plutôt original, dans le violet, l'orangé, qui saute littéralement aux yeux. Le décor est un personnage à part entière du jeu, à tel point que les vrais personnages semblent presque terne en comparaison, ils sont d'ailleurs très peu nombreux. La direction artistique fait beaucoup pour le charme et l'attrait que l'ont peut ressentir pour ce jeu, et distille une ambiance vraiment particulière. Il est difficile de réellement qualifier le jeu, une sorte de monde post-apo en passe de connaitre une nouvelle catastrophe. Le scénario est peu présent et se retrouve distillé par quelques flash-back ou autres interactions. Mais cela donne un coté un peu mélancolique très plaisant.
Le gameplay est extrêmement classique pour un action RPG. Un monde réduit, différents donjons à explorer, des pouvoirs qui se trouve au fur et à mesure de la progression et qui permettent de débloquer l'avancée. Comme dans un Zelda, chaque donjon permet d'obtenir un nouveau pouvoir à utiliser immédiatement pour résoudre les énigmes. Chaque nouveau donjon en plus complexifie les énigmes en cumulant l'utilisation des différents pouvoirs. Les amateurs seront en terrain connus et y trouveront surement du plaisir, pour l'originalité on repassera. On n'oubliera pas la possibilité d'améliorer les caractéristiques de son avatar, en découvrant des power-ups. Ils améliorent la puissance de frappe, les points de vie, et les points de magie.
Je suis beaucoup plus circonspect sur la partie "action" du titre. Les combats sont mous, la maniabilité du robot ayant beaucoup de latence, ils en deviennent désagréables et parfois très frustrants. Les combats de boss sont entièrement en 3D, histoire de faire comprendre qu'on est sur Dreamcast, mais en plus d'être moche, ils sont inintéressants au possible. Les stratégies sont limitées, c'est long et désagréable. Un gros raté de ce coté là.
Le jeu n'est pas particulièrement difficile, mais j'ai par contre trouvé le début plutôt compliqué. Le jeu étant avare en indication, il est facile de se retrouver bloqué sans vraiment savoir où aller, ou bien qu'il est nécessaire de changer de donjon. Ça lui donne un petit coté old school, mais j'ai perdu un peu trop de temps en tournant en rond, alors que le jeu se finit en une petite dizaine d'heure, pour trouver cela appréciable. Quand on a pris le rythme, il est agréable d'avancer dans les différents donjons.
Elemental Gimmick Gear n'est pas rester dans les mémoires et on comprend pourquoi. Il est vrai qu'il ne se démarque pas réellement de la concurrence de l'époque, surtout pour un jeu en 2D alors que l'on ne jurait déjà plus que par la 3D. Toutefois, il reste encore plaisant à parcourir surtout si l'on apprécie les action-RPG à l'ancienne et si l'ambiance graphique vous accroche.
L'intro du jeu est étonnante, elle mêle de la 3D avec des personnages dessinés à la main. Cela crée un décalage un peu perturbant mais qui finalement résume bien la particularité graphique du jeu.
Réception:
E.G.G a été plutôt bien accueilli par la presse internationale. Sans obtenir des critiques dithyrambiques, le jeu est considéré comme un bon A-RPG. Je vous propose les notes du magazine Dreamcast japonais qui le note 25/30. Consoles+ est un peu plus mitigé avec un 84% (plutôt moyen pour ce mag) et si le Panda apprécie les qualités techniques il regrette le manque d'originalité.
Test du Dreamcast Magazine du 4 juin 1999
Test du Consoles+ de juillet 99
BIRTHDAY
Le développeur est un studio originaire de Tokyo qui a commencé a officié sur la Famicom à partir de la fin des années 80. Il semblerait que le studio ne soit plus actif dans le domaine du jeux vidéo. Une de ses plus belle réussite restera la série des Kaijū Monogatari (貝獣物語) dont 3 opus sortiront sur Famicom et Super Famicom.
Quelques artworks du jeu pour finir, qui sont l’œuvre de Kan Takahama (高浜寛) une mangaka pour laquelle vous trouverez plus d'informations ici.
Le travail qu'elle a réalisé sur E.G.G est de grande qualité avec un style très particulier, on est presque plus proche de la BD européenne que du manga. Le coup de crayon donne un style à la fois grave et mélancolique, qui sied très bien à l'ambiance du titre.
Commentaires
Enregistrer un commentaire